dimanche 28 décembre 2008

Les rêves, comme les coquilles, sont fragiles

~ Billet 38 du 28 décembre 2008 ~
  
Je ne voulais pas casser l'ambiance souvent généreuse de Noël et rompre la trêve des confiseurs mais l'actualité s'en charge, hélas.


J'ai déjà écrit que les utopies en action se fourvoient dans des réels sordides. Un petit tour  vers le billet 10 Si par hasard   pour vérifier ? 
Les prédateurs de colimaçons sont sans états d'âmes. Le vivant de la nature aussi sans doute.  
Le jeune chien de mon fils, adorable par ailleurs (le chien) a gardé de sa vie de meute une habitude de gourmandise tenace.
Il se délecte d'herbe et de menus vermisseaux ...
Sans même avoir l'excuse du ventre creux, car ce jour-là, il venait de vider sa ration quotidienne avec empressement.
A mon NON ! dissuasif, il a lâché son festin. Sur le moment, je n'avais pas retrouvé les reliefs.
Et comment en témoigner alors ?
D'aucuns diront que le chien n'a pas mangé les escargots car il n'y a pas de preuve(s).
En scrutant l'herbe d'un peu plus près, j'ai retrouvé des traces de forfaits récurrents.
Trois morceaux de coquilles.
A l'endroit de la dégustation de l'avant veille.

Mais il s'est passé trop de temps. Est-ce bien le mâtin cause de ce larcin ?
 Voyons cela de plus près :

Les prédateurs humains, c'est une autre histoire. Bien souvent, si ce n'est pas la cupidité ou la convoitise, c'est la peur et la haine de l'autre.
Entretenue dans une spirale sans fin tant la rancœur qui s'accumule se nourrit des passés meurtriers.

Rompre cette escalade délétère qui ne fait que renforcer les extrémismes de toutes origines, au péril du plus grand nombre, qui subissent mais n'aspirent qu'à une paix durable.