mercredi 4 décembre 2013

La colombe assassinée, de Henri Laborit

Dans la suite de mes réflexions de dimanche Berk plage ... l'incompréhension !
mais pas que ...

Sous-titre : La violence et l'agressivité dans la société


"... dans l'ignorance de ce que nous sommes et avec un discours logique toujours prêt à fournir un alibi aux meurtres, aux guerres et aux génocides, quelque chose peut-il changer ?"

Celles et ceux qui passent régulièrement sur mes pages connaissent l'un des événements qui fait mon chagrin, mais surtout pourquoi j'en parle ...

Pour faire évoluer les comportements en témoignant

même si mon envie profonde et pour la tranquillité de mes proches, je préférerais faire silence et me concentrer sur le présent et les temps à venir.

Mais justement, se taire, c'est aussi éluder les questions du pourquoi, se fermer le chemin pour comprendre ou du moins pour chercher à comprendre.

Aujourd'hui, l'Homme au chapeau melon de Magritte, vu sur le blog de mamazerty, m'a renvoyé à l'expression
La colombe assassinée

Pourquoi ? je ne saurais dire. Je pensais à la colombe est blessée de Jacques Brel, que j'ai évoquée récemment.

Comme à mon habitude, j'ai eu le réflexe de requérir sur Google (désolée de citer ce moteur de recherche, c'est le plus performant et tant pis si dans ses fiches, je serai étiquetée comme écoutant Radio libertaire).

Bon, je n'aurais pas dû écrire cela j'ai déjà perdu une partie de mes lecteurs ...
Tant pis, ils ont tort en se privant d'en savoir la genèse, mais tant pis.

Car je suis en train d'écouter, enregistré sur cette radio et diffusée sur YouTube, un entretien, ou plutôt un monologue exemplaire de Henri Laborit sur l'agressivité, à propos de son livre

La colombe assassinée, éditions Grasset, 1983

Si le sujet vous intéresse, je vous encourage à réserver le temps nécessaire pour écouter attentivement cette leçon magistrale d'un grand penseur et d'un grand biologiste.


Les jeunes générations n'ont peut-être pas entendu parler d'Henri Laborit. J'en frémis. Ce n'est pas si loin pourtant.
Rappelez-vous le film Mon oncle d'Amérique, d'Alain Resnais, en 1980

Henri Laborit, 1914 - 1995, médecin chirurgien et neurobiologiste, essayiste, inventeur du premier neuroleptique pour le traitement de la schizophrénie. 
L'un de ses grands mérites a été de porter les neuro-sciences à la compréhension du grand public, mais cela lui a valu aussi de ne pas recevoir le prix Nobel pour lequel il avait été nommé.