lundi 28 juillet 2014

Défi n°128 : Les sentiments ! (épisode 1)

C'est M'amzelle Jeanne qui est à la barre de ce défi n°128 des CROQUEURS DE MOTS, animé par Dimdamdom, Dômi pour les moussaillons, depuis que Tricôtine lui a remis les clés du navire.

Vous avez vécu dans l'univers d'une personne connue (poète, philosophe, écrivain, cinéaste ...). Nous serions curieux de connaître les sentiments qui vous unissaient ...

Voilà un sujet alléchant qui m'a donné du fil à retordre. Vous le savez peut-être, je n'ai pas beaucoup d'imagination et mes récits puisent le plus souvent mes sources dans mes souvenirs. Qu'entend-on par personne connue ? Et que peut-on étaler sur un blog public de ces personnes ? Alors bien sûr, j'aurais pu avec plaisir vous parler à nouveau de mon parrain le clown Rogerly, ou même, à travers la rencontre de mon père, d'un air de Diva (4 épisodes). Ou des souvenirs de mémé Louise toute sa vie au service de grandes familles. ou de ... La liste est longue et souvent sans grand intérêt.  Voire, en parler relèverait de l'indiscrétion.

C'est finalement la fantaisie de Jill à propos de Laurel et Hardy qui a emporté mon choix entre plusieurs hypothèses. Et comme je n'ai pu faire bref, je vous le livre en plusieurs épisodes :

Dans le cadre de leurs études, des camarades avaient pour leur professeur eu à faire une enquête auprès de personnes âgées vivant avec le minimum vieillesse. Une étude au croisement de l'économie et de la sociologie du travail et de la redistribution.
Leur travail d'enquête s'appuyait sur un questionnaire détaillé avec des questions à choix multiple puis des questions ouvertes, afin de permettre des comparaisons et des statistiques. Le troisième moment, un entretien libre, était le plus exaltant et le plus difficile.
Quand elles rentraient de ces journées, nous avions pris l'habitude à plusieurs copines de les accueillir à tour de rôle sur le lit d'une de nos chambres qui nous servait de canapé, autour d'un bon thé fumant.
Souvent elles s'effondraient et restaient de longues minutes sans rien dire. Nous respections ce silence dont elles avaient besoin, comme un sas de décompression. 

Vos participations sont à signaler en commentaire de l'article du blog des Croqueurs de mots

Défi128 : Amitié.. amour.. jalousie….. ou rancoeur à la barre M’amzelle Jeanne!!!

où vous retrouverez aussi les autres participations

mon bureau d'étudiant