dimanche 28 décembre 2014

Sur la Toile ... (2)

Oui qu'est-ce que je faisais à cette heure presque matinale (9h et quelques) du jour de noël ?
Ecoutant d'une oreille distraite une radio plus bruit de fond qu'objet à réflexion. (en cause, mon état de réceptivité : que les professionnels de radio qui étaient ce jour devant leur micro ne se sentent pas visés, leurs propos n'est pas en cause, c'est mon esprit qui était flottant)
Tellement distraite que j'en ai oublié même ce qui venait de se dire et m'avait donné l'envie d'en faire référence. Un indice qu'un chroniqueur avait réussi à titiller un coin de l'oreille.

Pragmatisme : j'attendais que le radiateur ait diffusé une chaleur douce dans la salle de bains

Alors, en attendant, j'ai l'habitude d'ouvrir mon courriel, mes blogs et leurs espaces d'écriture
Et je m'interrogeais sur ce qui pouvait bien conduire à déposer ici ou là un petit commentaire de tendresse, juste une bulle, que je découvrirais ce matin de noël ... en attendant la douce chaleur pour la toilette.

Merci pour ces chants que j'aime... et merci pour ces mots, Jeanne.
(Quichottine, 24/12, 23h46)

Le ou la généreux(se) du XXIe siècle, il peut faire cela, un petit signe sur la Toile, d'un bout à l'autre de la terre, ou à deux ou trois dizaines de kilomètres.
pas un signe de convention, non, un vrai petit signe de la main, via ses doigts sur le clavier ...

De clic en clic, j'en suis venue à redécouvrir cet échange de commentaires. 
déposés sur un préambule qui n'a jamais eu de suite mais où mes pensées vagabondaient une fois de plus sur les blogs, mon blog, l'utilisation que j'en fais, comment l'améliorer ...

Commentaires

Si tu savais le nombre de fois où j'ai eu envie de tout envoyer balader !

... mais sans m'y résoudre tout à fait.

Il y a une donnée dont tu n'as semble-t-il pas tenu compte.

La Toile... c'est un peu comme celle d'une araignée... on a un peu de mal à s'en défaire... et l'on s'y plonge malgré tout, attiré par tout ce qu'elle a de beau.

Ne pas en devenir esclave, se faire plaisir car c'est le meilleur moyen de faire plaisir aussi à d'autres, prendre le temps qu'il faut pour ceux qui nous entourent et qui n'ont pas vraiment besoin d'ordinateurs pour se rejoindre...

Le Web, c'est un merveilleux moyen de partager avec des inconnus... Faudrait-il tout abandonner parce qu'il est le dernier lieu où certains se font encore beaucoup d'argent ?

Je ne sais pas.

Je t'embrasse. Passe une douce journée.
Commentaire n°1 posté par Quichottine le 27/08/2014 à 14h37
tu as raison, ne pas en devenir esclave. ... savoir débrancher ... ce peut être la meilleure et la pire des choses.  Ce qui me désole c'est le clivage qu'il provoque même dans nos entourages immédiats, selon les modes de communication que l'on privilégie. tout va tellement vite mais surtout tout se fait concurrence.
regarder autour de soi. écouter, parler ...
hier matin, je regardais deux presqu'enfants (environ 10 - 12 ans) occupés à interroger leur tablette sur Jules Vernes et se gavant sans aucun doute d'informations aussi intéressantes que surabondantes.
Le seul souci, c'est qu'ils se trouvaient justement devant la Maison de Jules Verne et qu'ils venaient de la visiter sans vraiment y bien regarder tout ce qu'elle donnait à voir avec les yeux et sans interface.
Bises et belle fin de semaine
Réponse de Jeanne Fadosi le 30/08/2014 à 10h34
internet est objet d'énervement et critiques, nous voyons ce qui dysfonctionne plus que ce qui marche ; il est devenu vital, on ne saurait plus s'en passer, preuve en est la sensation de désert lors des pannes de matériel... et comme Esope disait de la langue, c'est la meilleure et la pire des choses
Commentaire n°2 posté par emma le 17/08/2014 à 09h53
je suis évidemment entièrement d'accord avec toi. 
Au moins la technique, je peux pester contre. Mais voilà de nouveau la pluie et là qui dois-je incriminer ??? Même les cultivateurs trouvent que trop c'est trop ... Ils n'ont pourtant pas toujours la même perception du beau temps que les vacanciers
Réponse de Jeanne Fadosi le 17/08/2014 à 18h50
Au matin de noël 2014, une échelle de soie